En Algérie, Tebboune ravive le serpent de mer de la privatisation des banques publiques
Le président algérien aimerait voir les établissements bancaires appartenant à l’État « changer de mode de gouvernance ». Mais le projet fait presque office de serpent de mer, alors que le secteur bancaire peine à se réformer.
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Banque extérieure d’Algérie à Bejaia dans l’est du pays. © ALLILI MOURAD/SIPA.
Lors du dernier Conseil des ministres, Abdelmadjid Tebboune n’a pas manqué de mettre la pression sur son gouvernement pour « accélérer l’ouverture du capital des banques publiques d’une manière scientifique et soigneusement étudiée ». Le chef de l’État algérien souhaite rompre avec « l’ancien mode de gouvernance » et insiste sur « le principe de transparence », précise une communication de la présidence.
Les annonces de réformes du secteur bancaire et financier algérien se succèdent depuis deux décennies, mais la transformation tarde à prendre forme. En 2020 déjà, le gouvernement s’était lancé dans le pari d’une privatisation de deux banques publiques – qui n’avaient alors pas été nommées – par la Bourse d’Alger, mais à ce jour l’opération demeure sans suite sur le terrain.
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