À l’OIF, Louise Mushikiwabo et le Canada en conflit ouvert

La décision de la secrétaire générale de ne pas reconduire Geoffroi Montpetit comme administrateur de l’organisation francophone a provoqué un regain de tension avec Ottawa, qui vient de décider de revoir sa contribution financière à la baisse.

La secrétaire générale de la francophonie, Louise Louise Mushikiwabo, le 19 novembre 2022 à Djerba. Secretary General of Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) Louise Mushikiwabo (C) attends the first working session of the 18th Francophone countries Summit in Djerba on November 19, 2022. © LUDOVIC MARIN/POOL/AFP

OLIVIER-CASLIN_2024

Publié le 7 avril 2023 Lecture : 3 minutes.

La non-reconduction, au début de mars, de Geoffroi Montpetit au poste d’administrateur semble avoir envenimé les relations entre l’Organisation internationale de la Francophonie et le Canada. Dernier épisode en date, la lettre, datée du 2 avril, dans laquelle Mélanie Joly, la ministre fédérale des Affaires étrangères, annonce à Louise Mushikiwabo, la secrétaire générale de l’OIF, la volonté d’Ottawa de réduire de 3 millions de dollars canadiens (2,04 millions d’euros) sa contribution financière à l’organisation « pour au moins une année ».

La cheffe de la diplomatie canadienne justifie cette décision – inédite dans l’histoire de l’OIF – par la parution d’un sondage interne sur le climat de travail au sein de l’organisation et qui, selon elle, révèlerait des « faits troublants », notamment en matière de harcèlement moral et sexuel, « sur lesquels le Canada a une tolérance zéro ».

« Pétage de plombs »

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

La rédaction vous recommande

Contenus partenaires