Sahara occidental : le Maroc agacé par le soutien de l’Afrique du Sud au Polisario

Position tant historique que politique, le soutien de Pretoria à Alger et à la RASD ne s’est jamais démenti. Ce qui ne manque pas d’irriter la diplomatie marocaine.

Le président algérien Abdelmadjid Tebboune et le petit-fils de Nelson Mandela, Zwelivelile Mandla Mandela à la cérémonie d’ouverture du stade Nelson Mandela avant le Championnat d’Afrique des Nations (Chan) à Alger, le 13 janvier 2023. © Présidence de l’Algérie / Handout / ANADOLU AGENCY / Anadolu Agency via AFP

Soufiane Khabbachi. © Vincent Fournier pour JA

Publié le 21 avril 2023 Lecture : 7 minutes.

« Dernière colonie présente en Afrique », « lutte pour la liberté », « oppression » marocaine… Difficile d’envisager meilleure provocation que celle réalisée le 13 janvier dernier par Zwelivelile Mandla Mandela, petit-fils de Nelson Mandela, lors de la cérémonie d’ouverture du Championnat d’Afrique des nations (CHAN) 2023. Invité par l’Algérie pour effectuer un discours dans le tout nouveau stade portant le nom de l’ancien président sud-africain, le descendant de Madiba s’est livré à une charge contre le Maroc, et a appelé à « la lutte pour la libération du Sahara occidental ».

Un double affront pour le Maroc, détenteur du titre, qui a finalement renoncé à prendre part à la compétition suite au refus des autorités algériennes de délivrer l’autorisation de vol pour pouvoir effectuer une liaison directe Rabat-Constantine. Le lendemain, la Fédération royale marocaine de football (FRMF) dénonçait des « transgressions flagrantes qui n’ont aucun lien avec les principes et valeurs du ballon rond ».

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