Aux origines de la bisbille au sein du patronat camerounais
Signée le 5 avril dernier par les présidents d’E.cam, Protais Ayangma, et du Gicam, Célestin Tawamba, la fusion entre les deux organisations patronales du Cameroun ne fait pas que des heureux. Un mystérieux groupe tente de mobiliser contre cette réforme, présentée comme une manœuvre électoraliste de Tawamba pour se maintenir à ce poste stratégique.
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Célestin Tawamba (à gauche) et Protais Ayangma (à droite), signent le traité de fusion entre le Gicam et l’E.cam, le 5 avril 2023. © Serge Feusso Gwanom/economieducameroun
« [Célestin Tawamba] prétend qu’il veut rassembler le patronat, alors qu’en réalité, il veut créer une situation qui puisse lui permettre d’être président d’une nouvelle organisation patronale. Parce qu’au Gicam, il est contraint par la règle de la limitation du nombre des mandats », prétend un document anonyme partagé sur les forums de messagerie instantanée. Visé par la missive : Célestin Tawamba, le président élu en 2017 à la tête du mouvement. Il est le fondateur de Cadyst Group, un conglomérat pesant 1 200 salariés pour 100 milliards de F CFA de chiffre d’affaires annuel, comportant deux entités spécialisées dans l’agroalimentaire (La Pasta et Panzani) et Cinpharm, un laboratoire conçu pour la fabrication de médicaments génériques.
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