L’Égypte s’inquiète du soutien émirati au camp Hemetti
Avant d’affronter l’armée régulière dans son pays, le général soudanais avait combattu les Houthis au Yémen pour le compte d’Abou Dhabi. Une relation historique qui inquiète dans le contexte actuel.
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Mohamed Hamdan Daglo, dit Hemetti, chef adjoint du Conseil militaire de transition et commandant des forces paramilitaires de soutien rapide (FSR), dans le village d’Abraq, le 22 juin 2019. © Yasuyoshi CHIBA/AFP
Trois jours après le déclenchement des affrontements au Soudan, mi-avril, l’information a commencé à circuler sur les réseaux sociaux de la région : l’un des trois administrateurs du compte Facebook officiel du chef des paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), Mohamed Hamdan Daglo, dit « Hemetti », est actif depuis les Émirats. Pour beaucoup d’internautes, il n’en fallait pas plus pour désigner les dirigeants du petit État du Golfe comme l’ « ennemi invisible » qui a poussé le général rebelle à déclencher les combats, et à plonger le Soudan dans le chaos.
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