Au Gabon, une quinzaine sous haute tension pour la SEEG
À quelques mois des élections présidentielles, la nomination d’un Sénégalais à la tête de la Société d’énergie et d’eau du Gabon met la population en colère. Une polémique qui cache un autre sujet sensible : la situation désastreuse de la société étatique.
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Gustave Aimé Mayi. © DR
Voilà dix jours qu’au sein de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), la tension est à son comble. Le dernier événement en date en donne la mesure : nommé le 23 mai, le nouveau directeur général Ousmane Cissé a été contraint à la démission. La raison ? La question de sa nationalité – sénégalaise – a été évoquée. La levée de boucliers a été telle que le Syndicat national des travailleurs du secteur de l’eau et de l’électricité a tenu une assemblée générale extraordinaire pour exiger le « départ immédiat » du responsable, menaçant, en cas de maintien, de recourir à une grève générale illimitée.
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