Pour l’après-pétrole, le Gabon mise sur ses mines
Hausse de la production de manganèse, relance du mégagisement de fer de Belinga, interdiction d’exporter l’or brut… Les revenus du sous-sol gabonais ont de quoi compenser le déclin des hydrocarbures. Mais les obstacles sont encore nombreux pour qu’ils soient mieux valorisés.
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Le site de la Comilog à Moanda, au Gabon, dans le Haut-Ogooué (Sud-Est), représente à lui seul 25 % des réserves mondiales de manganèse. © Antonin Borgeaud
« Prévoir l’après-pétrole », c’est l’objectif numéro un que s’est fixé le Gabon pour sa stratégie économique, alors que 60 % des revenus du pays dépendent encore de la rente des hydrocarbures. Malgré une remontée post-Covid des cours du baril due à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, qui a causé une pénurie de brut sur le marché international, le secteur pétrolier décline depuis quelques années déjà au Gabon : dès 2014, il a accusé une baisse de production de 4 % par an en moyenne.
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