Les bonnes affaires d’Hélène Leloup, marchande d’art « aventurière » en pays dogon
Peut-on être en même temps marchand d’art et commissaire d’exposition ? C’est le cas d’Hélène Leloup, « pionnière » de l’art africain selon ses hagiographes, dont le fonds sera mis aux enchères lors d’une vente organisée par sa fille, Marie-Victoire Leloup, chez Sotheby’s-Paris, le 21 juin .
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Un Dogon sur le toit d’une Land Rover, près de la ville de Bandiagara, dans la région de Mopti, au Mali. © Montage JA/Christoph BANGERT/LAIF-REA
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Les millions du pays dogon
Après l’indépendance du Mali, des marchands occidentaux ont écumé le territoire à la recherche d’objets d’art. Certaines de ces œuvres, acquises dans des conditions opaques, valent aujourd’hui plusieurs millions d’euros. Nous avons retracé la trajectoire de l’une d’entre elles, entrée récemment dans les collections du Musée du quai Branly. Enquête.
DU MALI AU QUAI BRANLY, LES MILLIONS DU JACKPOT DOGON (2/3)
• Hélène Leloup était l’heureuse propriétaire d’une statuette dogon, œuvre majeure récemment entrée par dation au Musée du quai Branly et exposée au Pavillon des Sessions du Musée du Louvre. Son prix est estimé à plusieurs millions d’euros. De nombreuses autres œuvres issues de la même collection seront dispersées chez Sotheby’s le 21 juin.
• Commissaire d’exposition, marchande, administratrice de musée… Le profil d’Hélène Leloup illustre à merveille le mélange des genres et les conflits d’intérêts à l’œuvre dans le marché de l’art classique africain.
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Les millions du pays dogon
Après l’indépendance du Mali, des marchands occidentaux ont écumé le territoire à la recherche d’objets d’art. Certaines de ces œuvres, acquises dans des conditions opaques, valent aujourd’hui plusieurs millions d’euros. Nous avons retracé la trajectoire de l’une d’entre elles, entrée récemment dans les collections du Musée du quai Branly. Enquête.
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