« Affaire Salomon Kalonda » en RDC : l’opération déminage de l’État
Transféré le 10 juin à l’auditorat militaire, le bras droit de Moïse Katumbi est soupçonné de collusion avec des responsables rwandais et des rebelles du M23. Dénoncée par le camp de l’opposant, l’affaire a fait l’objet d’une discrète réunion entre des ministres de Félix Tshisekedi et certains ambassadeurs.
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Moïse Katumbi et Salomon Idi Kalonda © DR
Après dix jours de détention dans les locaux du renseignement militaire, où il a été auditionné à plusieurs reprises, l’opposant Salomon Idi Kalonda a été transféré à l’auditorat militaire le 10 juin. Après un premier interrogatoire, il a été incarcéré le même jour à la prison de Ndolo, à Kinshasa.
Arrêté le 30 mai sur le tarmac de l’aéroport de Kinshasa-Ndjili, le conseiller et bras droit de Moïse Katumbi est soupçonné, entre autres, de collusion avec le Rwanda et les rebelles du M23. Le 5 juin, le renseignement militaire a assuré, en conférence de presse, que Salomon Idi Kalonda était « en contact permanent » avec ces derniers. « L’un des objectifs était de renverser le pouvoir en place en RDC par tous les moyens, et d’installer un ressortissant katangais », a-t-il été précisé.
Preuves à charge et « devoir de réserve »
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