Au Sénégal, l’armée peut-elle sortir de sa réserve ?
Déployée dans les rues de Dakar lors des émeutes qui ont suivi la condamnation d’Ousmane Sonko, au début de juin, la grande muette tente de rester à l’écart des soubresauts qui agitent le Sénégal. Parviendra-t-elle à conserver sa neutralité en cas de nouvelles tensions ?
![](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1256,height=628,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2023/06/26/jad20230626-ass-senegal-armee-01-1256x628-1687785455.jpg)
Macky Sall (à dr.) et Cheikh Wade, alors chef d’état-major des armées, lors de la parade célébrant le jour de l’indépendance, à Dakar, le 4 avril 2023. © Zohra Bensemra / Reuters
Vendredi 2 juin 2023. Dakar se réveille, groggy et silencieuse. Les grandes artères sont quasi désertes, les devantures des magasins barricadées. Dans certains quartiers, les tirs de grenades lacrymogènes, parfois même d’armes à feu, ont résonné jusque tard dans la nuit. Les combats du 1er juin ont déjà fait neuf morts. Beaucoup d’habitants ont préféré rester chez eux, après les violences qui ont éclaté à la suite de la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko à deux ans de prison.
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
![Image](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=137,height=137,fit=cover/build/2023/images/poool-illustration.png)
Les plus lus
- Au Gabon, bars et discothèques peinent encore à passer la nuit
- Photographie : 1904, l’horreur de la colonisation du Congo dans l’objectif de la missionnaire Alice Seeley Harris
- Au Cameroun, Paul Biya proroge le mandat des députés et conseillers municipaux
- « Ma mère me dit : “Quitte ce pays de racistes” », les Africains de France face à la montée du RN
- Achille Mbembe : « En France, la parole raciste a cessé d’être considérée comme scandaleuse »