Au Tchad, Saleh Kebzabo, un Premier ministre loin de la retraite

Chef du gouvernement de la transition depuis octobre 2022, l’ex-principal détracteur d’Idriss Déby Itno, chahuté par l’opposition de Succès Masra, s’est donné une mission : organiser une présidentielle libre et crédible d’ici à octobre 2024. Et, pourquoi pas, y être lui-même candidat.

Saleh Kebzabo, le Premier ministre tchadien, à la tribune de la COP27, la conférence mondiale de l’ONU sur le climat, le 8 novembre 2022, à Charm el-Cheikh, en Égypte. © Peter Dejong/AP/SIPA

MATHIEU-OLIVIER_2024

Publié le 14 août 2023 Lecture : 5 minutes.

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N’Djamena, année zéro

Avec le référendum constitutionnel du 17 décembre prochain, le pays entrera dans la dernière phase de sa transition. Ultime étape avant l’élection présidentielle, qui doit se tenir au plus tard en octobre 2024.

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Difficile de ne pas tomber dans la torpeur. Dans la chaleur d’un mois de mai où le thermomètre dépasse allègrement les 40 degrés, les climatiseurs sont malheureusement à l’arrêt dans les locaux de la primature du Tchad. Quelques jeunes hommes en costume, secrétaires, conseillers ou membres de la sécurité, continuent de se déplacer à pas feutrés dans les couloirs, de bureau en bureau. Régulièrement, ils viennent informer les visiteurs de Saleh Kebzabo de l’évolution de son emploi du temps.

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