Le Tchad voit enfin sa croissance s’élever, mais à pas comptés

Si l’équilibre budgétaire a été rétabli, la situation sécuritaire régionale, la guerre en Ukraine et les intempéries ont ralenti l’essor de l’économie tchadienne. Toutefois, les efforts de modernisation et de diversification pour réduire la dépendance au pétrole commencent à porter leurs fruits.

Mise en sachets de bonbons au sein de la confiserie accolée à l’usine de la Compagnie sucrière tchadienne (CST), filiale de la Somdiaa, à N’Djamena. © Frederic NOY pour JA

THAIS-BROUCK_2024

Publié le 29 juillet 2023 Lecture : 4 minutes.

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N’Djamena, année zéro

Avec le référendum constitutionnel du 17 décembre prochain, le pays entrera dans la dernière phase de sa transition. Ultime étape avant l’élection présidentielle, qui doit se tenir au plus tard en octobre 2024.

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Le Tchad revient de loin. Il y a trois ans, peu auraient misé sur une reprise aussi rapide de l’économie du pays. Passé la récession liée aux conséquences de la pandémie de Covid-19 (-2,1 % en 2020, puis -1,1 % en 2021), sa croissance a rebondi à 2,5 % en 2022 et pourrait atteindre 4 % cette année, selon les estimations publiées par le FMI en mai (voir « Repères » ci-dessous).

« Nous sommes un pays résilient », explique Tahir Hamid Nguilin, le ministre tchadien des Finances, du Budget et des Comptes publics. Et de poursuivre : « Les investisseurs arrivent, la relance est là. L’essentiel des grandes entreprises du pays ont fait des bénéfices, ce qui n’était pas le cas pour certaines depuis onze ans. »

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