Le groupe tunisien Loukil est-il à l’agonie ?
Trois des sociétés de Bassem et Walid Loukil seront radiées de la cote en Bourse dans deux mois, aux termes desquels les deux frères doivent trouver deux millions d’euros sous peine d’être poursuivis en justice.
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Bassem et Walid Loukil, à Tunis, en 2015. © Hichem.
Les frères Loukil sont dans la tourmente. Pour la première fois, le 10 juillet, le Conseil du marché financier (CMF) tunisien a déclenché l’article 175 bis. Une fois activé, ce dernier oblige les actionnaires de référence d’une société une offre publique de retrait (OPR), autrement dit à sortir de la cotation de la Bourse.
Sur les quatre entreprises concernées par la décision, trois d’entre elles – UADH (concessionnaire automobile), Gif Filter (filtre automobile) et Ateliers mécaniques du Sahel (AMS, robinetterie) – appartiennent à Loukil Investment Group, le holding dirigé par Bassem et Walid Loukil. Les deux frères ont jusqu’au 11 septembre pour déposer 7 000 334,45 de dinars (plus de 2 millions d’euros) à titre de garantie de l’exécution des OPR.
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