Pour les start-up africaines, une sobriété financière imposée par la chute des investissements
Entre baisse du volume des transactions et déclin de la valeur des financements, les start-up africaines peinent à attirer les bailleurs et enchaînent les vagues de licenciements.
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Dans les bureaux de la start-up Touch, à Dakar, au Sénégal, en 2019. © Youri Lenquette pour JA
La sobriété des investissements dans la tech africaine imposée par la morosité de l’économie mondiale se vérifie désormais par les chiffres. Selon les données de la newsletter « Africa: The Big Deal », la valeur des financements captés par les jeunes pousses africaines est passée de 6,5 milliards de dollars – entre juin 2022 et juillet 2021 – à 4,1 milliards de dollars, entre juillet 2022 et juin 2023.
En berne de 37 %, la chute des fonds mobilisés a été rythmée par la baisse de 25 % du nombre des transactions réalisées, qui dégringolent de 1 100 à 800 opérations en glissement annuel entre les deux périodes.
Le « Big four » en difficulté
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