Mines : en RDC, le corridor de Lobito prêt à révolutionner le transport
La relance du chemin de fer reliant Kolwezi au port angolais de Lobito, plus courte voie d’exportation du cuivre et du cobalt congolais, bénéficie aujourd’hui de soutiens stratégiques, laissant croire au succès d’un projet maintes fois promis.
Le président de RDC, Félix Tshisekedi (2e à dr.), de l’Angola, João Lourenço (3e à dr.) et de la Zambie, Hakainde Hichilema (3e à g.) lors de la cérémonie de signature du contrat de transfert de la concession des services ferroviaires et de la logistique de soutien du corridor de Lobito, à Benguela, le 4 juillet. © Présidence de RDC.
« Générateur de flux commerciaux, d’investissements et d’emplois » : c’est avec ces mots que le président zambien Hakainde Hichilema a qualifié le corridor de Lobito le 4 juillet, à la suite d’une cérémonie officialisant le transfert de la concession d’exploitation de cette ligne, composée principalement d’un rail et d’un terminal minéralier sur l’Océan atlantique, à Lobito Atlantic Railway.
Ce consortium réunit le négociant Trafigura (49,5 %), le constructeur Mota-Engil (49,5 %) et l’opérateur ferroviaire Vecturis (1 %).
