Coup d’État au Niger : la Cedeao peut-elle (vraiment) intervenir militairement ?
L’organisation présidée par Bola Tinubu a fixé un ultimatum au général Tiani, qui a mené le coup d’État contre Mohamed Bazoum : soit l’ordre constitutionnel est rétabli au Niger d’ici le 6 août, soit la Cedeao envisagera « toutes les options », y compris militaires. Cinq questions pour comprendre pourquoi la menace est crédible.
![](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1256,height=628,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2023/08/01/33-niger-cedeao-1256x628.jpg)
La Cedeao a menacé la junte qui a pris le pouvoir à Niamey d’une intervention militaire si Mohamed Bazoum n’est pas réinvesti. © Montage JA : Djibo Issifou/DPA/MAXPPP
LE DÉCRYPTAGE DE JA – Selon les confidences d’un chef d’État de la région à Jeune Afrique, la Cedeao est plus que déterminée à intervenir militairement au Niger si la junte qui y a pris le pouvoir ne répond pas aux exigences formulées par l’organisation à l’issue du sommet qui s’est tenu à Abuja, dimanche 30 juillet, à savoir le rétablissement au pouvoir de Mohamed Bazoum.
Selon nos informations, les chefs d’état-major doivent se réunir ce mercredi 2 août dans la capitale nigériane. Une rencontre organisée en urgence, pendant laquelle sera élaborée la stratégie militaire en cas d’envoi de troupes à Niamey. Rarement la Cedeao aura eu un ton aussi ferme. Mais l’organisation a-t-elle réellement les moyens de mettre à exécution ses menaces ?
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
![Image](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=137,height=137,fit=cover/build/2023/images/poool-illustration.png)
Les plus lus
- Au Gabon, bars et discothèques peinent encore à passer la nuit
- Photographie : 1904, l’horreur de la colonisation du Congo dans l’objectif de la missionnaire Alice Seeley Harris
- Au Cameroun, Paul Biya proroge le mandat des députés et conseillers municipaux
- « Ma mère me dit : “Quitte ce pays de racistes” », les Africains de France face à la montée du RN
- Achille Mbembe : « En France, la parole raciste a cessé d’être considérée comme scandaleuse »