Comment Denis Sassou Nguesso prépare l’après-pétrole
Le Congo a réussi son dernier examen de passage auprès du FMI, son économie redécolle, et, à deux ans et demi de la présidentielle, le chef de l’État a les mains libres – et du temps – pour se consacrer aux dossiers internationaux.
Le chef de l’État congolais, Denis Sassou Nguesso (à g.), accueilli par son homologue ivoirien Alassane Ouattara, au palais présidentiel, à Abidjan, le 12 juin 2023. © Issouf Sanogo/AFP
Congo : la carte verte
À l’approche de la tenue à Brazzaville du Sommet des trois bassins tropicaux de la planète, du 26 au 28 octobre, Denis Sassou Nguesso a fait de la préservation de celui du Congo l’argument central de son soft power diplomatique.
Le 19 juillet, par un simple communiqué émis depuis son siège, à Washington, le FMI a annoncé que son conseil d’administration approuvait un nouveau décaissement – le quatrième – au titre de la facilité élargie de crédit (FEC) conclue avec la République du Congo en janvier 2022. Cette FEC porte sur une enveloppe globale de quelque 450 millions de dollars, dont le versement s’échelonnera jusqu’à la fin de 2024.
