Sans Henri Konan Bédié, le PDCI joue sa survie
Après la mort de l’ancien président ivoirien, qui a dirigé le PDCI d’une main de fer pendant près de trente ans, l’heure est à l’union. La bataille pour la succession sera pourtant inévitable.
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De g. à dr. : Maurice Kakou Guikahué, Jean-Louis Billon, Tidjane Thiam et Thierry Tanoh. © Montage JA ; AFP ; Vincent Fournier pour JA ; Francois Grivelet pour JA ; Bruno Levy pour JA
Ils sont quelques centaines de militants à s’être réunis, ce vendredi 11 août, à la maison du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), à Cocody. Habillés de blanc et de vert, les couleurs du parti, ou de vêtements à l’effigie d’Henri Konan Bédié, tous sont venus rendre hommage à l’ancien président, décédé le 1er août.
Ce jour-là s’achèvent les dix jours de deuil national décrétés par Alassane Ouattara. C’est aussi la fin de la suspension des activités du PDCI. Des discours, une prière, et les participants défilent un à un devant l’autel dressé sous un chapiteau, où trône un portrait géant d’Henri Konan Bédié. Il y a là Alphonse Philippe Cowppli-Bony Kwassi, président du parti par intérim, Maurice Kakou Guikahué, cet ancien bras droit que Bédié avait relégué au second plan ces derniers mois, ou encore Émile Constant Bombet, Léopoldine Tiézan Coffie, Tidjane Thiam, Jean-Louis Billon et Simon Doho… Bref, tout ce que le parti compte de barons et d’ambitieux – lesquels, à tour de rôle, déposent une rose blanche devant l’autel.
« Le pouvoir jusqu’à la mort »
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