Juan Branco, narcisse en son prétoire
L’avocat d’Ousmane Sonko aide-t-il vraiment son client en jouant le matamore ? Ne devrait-il pas laisser la place aux conseils sénégalais de l’opposant ?
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Expulsé du Sénégal, l’avocat franco-espagnol Juan Branco arrive à l’aéroport de Roissy, près de Paris, le 8 août 2023. © Miguel Medina / AFP
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Mehdi Ba
Journaliste, correspondant à Dakar, il couvre l’actualité sénégalaise et ouest-africaine, et plus ponctuellement le Rwanda et le Burundi.
Publié le 25 août 2023 Lecture : 3 minutes.
N’eût été l’enjeu, foncièrement politique et désormais vital, de cette affaire judiciaire qui défraie la chronique au Sénégal, les péripéties qui rythment les expéditions africaines avortées de l’avocat parisien d’Ousmane Sonko, Juan Branco, adepte du coup d’éclat permanent, auraient pu prêter à sourire.
Le 5 août, un pêcheur pas comme les autres, à bord d’un frêle esquif en difficulté tentant de traverser les eaux agitées du fleuve Sénégal, était secouru par les gardes-côtes mauritaniens. Sur le cliché qui immortalise ce sauvetage fluvial, un jeune « toubab » apparaît, l’air éberlué, dans un accoutrement censé faire office de tenue camouflage : ciré kaki et lunettes noires.
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