Au Cameroun, encore des zones d’ombre après le décès de Christian Hué

Une personne a été interpellée dans le cadre de l’enquête sur la mort du vice-consul de France à Douala, dont la dépouille avait été découverte à son domicile le 18 août. Insuffisant à ce stade pour lever le flou qui entoure ce drame.

Centre-ville de Douala. © Maboup

Franck Foute © Franck Foute

Publié le 22 août 2023 Lecture : 1 minute.

L’enquête sur les circonstances du décès de Christian André Marie Hué, 66 ans, est conjointement dirigée par la division régionale de la police judiciaire (DRPJ) du Littoral et la légion de gendarmerie du Littoral, auxquels se sont greffés des membres du service de sécurité de l’ambassade de France au Cameroun. Selon des sources concordantes, une personne a été interpellée dans la journée du 21 août. Celle-ci est actuellement gardée dans les locaux du secrétariat d’État de la défense (SED).

Aucune piste écartée

Quatre jours après son décès, de nombreuses zones d’ombre continuent d’entourer les circonstances de la mort du diplomate français, qui était en service au Cameroun depuis septembre 2021. Et si l’infortuné a été retrouvé suspendu à une corde, ce qui laisserait croire à un suicide, aucune piste n’est pour l’instant écartée par les enquêteurs.

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Ces derniers jours, les médias locaux avaient notamment relayé des informations relatant que Christian Hué faisait l’objet de chantages, sous couvert d’un réseau de trafic de visas qui aurait fait son nid au sein du consulat de France à Douala. Jeune Afrique n’est cependant pas en mesure de confirmer ces différentes allégations.

Dans un communiqué rendu public le 19 août, l’ambassade de France au Cameroun a exprimé une « profonde émotion » au sujet de cette « disparition brutale ». Le service des visas du consulat de Douala a quant à lui été « suspendu jusqu’à nouvel ordre », et seuls les cas urgents sont traités pour l’heure.

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