Coup d’État au Gabon : les putschistes tentent de rassurer les opérateurs économiques
Au lendemain de leur coup de force, les membres du comité de la transition ont reçu la Fédération des entreprises gabonaises. Une manière de rassurer les investisseurs et les sociétés.
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Henri-Claude Oyima, le président de la Fédération des entreprises gabonaises. © BGFI
« Nous avons besoin d’être rassurés », confiaient, au lendemain du coup d’État, les patrons gabonais. C’est désormais chose faite. Après avoir reçu plus de 200 chefs d’entreprise gabonais dans l’après-midi du 31 août, les putschistes ont partagé un communiqué qui se veut rassurant.
Nous appelons « tous les cabinets ministériels et les responsables des services de l’État à assurer la reprise du travail […]. Et tenons à rassurer l’ensemble des bailleurs de fonds et des partenaires au développement, ainsi que les créanciers de l’État : toutes les dispositions seront prises afin de garantir les engagements de notre pays sur le plan extérieur et intérieur », a martelé un des porte-paroles des militaires depuis le palais présidentiel.
Contexte peu favorable
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