La FIFA exige « un plan B » pour le match Gabon-Cameroun
La Fédération internationale de football association (FIFA) a demandé, jeudi, aux autorités gabonaises d’envisager un plan B pour ne pas compromettre le match en retard Gabon – Cameroun, samedi à Libreville, en raison d’une « tension perceptible » résultant de la proclamation des résultats provisoires de l’élection présidentielle.
Publié le 3 septembre 2009 Lecture : 1 minute.
Le ministère camerounais des Sports et de l’éducation physique (MINSEP) et la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT), qui ont confirmé, jeudi, cette information, « restent à l’écoute des autorités gabonaises en cas de changement ».
« Eu égard à l’enjeu du match et des dernières nouvelles qui nous parviennent du Gabon, nous avons attiré l’attention des organisateurs sur les mesures de sécurité à prendre », déclare-t-on à la cellule de communication du ministère des Sports.
La proclamation, jeudi, par le ministre de l’Intérieur des résultats de l’élection présidentielle de dimanche dernier donnant le candidat du Parti démocratique gabonais (PDG, parti au pouvoir), Ali Bongo, vainqueur, a donné lieu à des troubles à Libreville, la capitale du pays.
Joint au téléphone, l’entraîneur – sélectionneur des « Panthères » du Gabon, le Français Alain Giresse, s’est montré peu disert sur cette actualité, se contentant d’affirmer que « nous sommes concentrés sur l’essentiel, à savoir la préparation du match du 5 septembre ».
Les « Lions indomptables », en stage et bloqués à Yaoundé depuis une semaine, doivent en principe quitter le pays vendredi pour le Gabon.
Ce match est extrêmement important pour les Camerounais, actuellement derniers de la poule A avec un seul point. Ils doivent l’emporter pour se remettre en selle pour une éventuelle qualification à la Coupe du monde en 2010 en Afrique du Sud.
Le Gabon, qui accueille le Cameroun, est en tête de la poule avec 6 points en deux matches. Une victoire samedi contre le Cameroun conforterait ses chances de qualification pour la Coupe du monde.
