Rejetée par les Brics, l’Algérie revient en deuxième mi-temps

Éconduit par les membres des Brics, mais déterminé à peser sur l’échiquier internationale, Alger se tourne vers l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) et la Nouvelle banque de développement, la banque des Brics, pour rebondir. Mais quelle serait l’utilité concrète de cette adhésion pour l’Algérie ?

Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, et le président chinois, Xi Jinping, lors d’une cérémonie de bienvenue au Grand Hall du Peuple à Pékin, le 18 juillet 2023. © Ng Han Guan/POOL/AFP

YARA-RIZK_2024

Publié le 8 septembre 2023 Lecture : 3 minutes.

Après une tentative infructueuse d’intégration au groupe des Brics (le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, jusqu’au 1er janvier 2024), l’Algérie a réitéré, à la fin du mois août, sa volonté d’intégrer l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS).

Un redéploiement qui s’inscrit dans ce que le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, qualifie de « vision stratégique » orchestrée par chef de l’État, Abdelmadjid Tebboune. Car selon ce dernier, un « centre de gravité s’est formé en Asie centrale ». Et l’Algérie entend pouvoir y prendre part.

Intégrer la banque des Brics

Pour les officiels algériens, cette orientation ne serait pas tant une réaction au rejet de la candidature du pays aux Brics qu’une confirmation de ses aspirations stratégiques. Et ce, même si, anticipant la non sélection de son pays, le président Tebboune n’avait pas fait le déplacement jusqu’à Johannesburg, là où se tenait le dernier sommet de l’organisation. D’aucuns y voyant un signe de rancoeur clair à l’égard de ses membres.

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