Creuset des élites et de l’entre-soi, l’Enam peut-elle changer ?
Depuis l’indépendance, l’École nationale d’administration et de magistrature forme des élèves triés sur le volet, appelés à exercer les plus hautes fonctions du pays. Mais dans le Cameroun de Paul Biya, elle est aussi devenue le symbole d’un privilège de classe.
La rentrée scolaire n’a pas encore eu lieu, mais une atmosphère studieuse règne déjà dans les salles de classe du lycée de Ngoa Ekelle, un petit établissement situé en plein cœur de Yaoundé. Depuis bientôt un mois, une centaine d’étudiants assiste assidûment aux cours préparatoires aux épreuves du concours d’entrée à l’École nationale d’administration et de magistrature (Enam).
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