En Côte d’Ivoire, le PDCI limite les dégâts électoraux malgré la mort de Bédié
Affecté par le décès de son président, début août, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire est en net recul par rapport aux locales de 2018. Mais il demeure le premier parti d’opposition en nombre d’élus.
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Deux agents de la Commission électorale indépendante (CEI) comptent les bulletins de vote pour les élections municipales et régionales dans la commune du Plateau à Abidjan, le 2 septembre 2023. © Sia KAMBOU / AFP
![Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire, est en pleine métamorphose. © Sven Torfinn/PANOS-REA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=72,height=88,fit=crop/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2023/12/20/jad20231220-gfabidjan-cover.jpg)
Abidjan, mégalopole de demain
Considérée comme un modèle et une vitrine pour l’Afrique de l’Ouest, la capitale économique ivoirienne s’est considérablement transformée. Passé les élections locales de septembre 2023 et à quelques jours du coup d’envoi de « la CAN de l’hospitalité », embarquement sur les bords de la lagune Ébrié.
Pour le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), ces élections locales du 2 septembre resteront un scrutin particulier. Un mois plus tôt, le 1er août, son emblématique leader, Henri Konan Bédié, mourrait à Abidjan. « Cela a été un choc pour nous tous. Nous n’avons même pas eu le temps de pleurer que nous avons dû partir au scrutin. Il faut relever le courage des candidats qui sont allés en campagne malgré tout », confie un député. Partout, le mot d’ordre était de « gagner en la mémoire du président Henri Konan Bédié ».
Certes, Bédié avait mis son parti en ordre de marche pour ce scrutin. Il avait notamment créé le Comité de gestion et de suivi des élections, dirigé par un de ses proches, Niamkey Koffi, chargé de faire la présélection des candidats pour l’investiture du parti et de les accompagner dans leur campagne. Mais sans son président, le PDCI a d’abord dû se battre pour maintenir sa cohésion, en assurant son intérim jusqu’à la prochaine élection. Il a également eu du mal à faire rentrer les indépendants dans les rangs, malgré l’annonce de sanctions le 11 août dernier.
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