En Afrique, le temps des subventions au carburant est désormais compté
Pour soulager des finances publiques de leur pays, plusieurs États africains se sont engagés sur la voie de la réforme pour réduire, voire supprimer, les aides publiques aux produits pétroliers. Explications.
Jusque-là déterminés à contrôler le prix des carburants à la pompe, les États africains se sont résolus, les uns après les autres, à réduire considérablement, voire à supprimer totalement, toutes formes de subventions aux produits pétroliers, en raison de la pression qu’elles exercent sur leurs budgets. Depuis le début de la guerre en Ukraine, les bouleversements du marché pétrolier ont fait bondir les factures énergétiques des pays du continent après l’envolée des prix du brut, frôlant les 140 dollars le baril en 2022, pas loin du record de 147,50 dollars/b enregistré en 2008.
De Lagos à Tunis, en passant par Dakar, Brazzaville, Yaoundé, ou encore Abidjan et Kinshasa, depuis le début de l’année, les gouvernements continuent de réajuster à la hausse les prix des carburants à la pompe malgré un contexte de net repli des cours du baril de pétrole.
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