Armes turques en Afrique, la fabrique d’un succès

Drones, hélicoptères d’attaque, blindés, engins de déminage… Quasi inexistante il y a encore vingt ans, l’industrie turque de l’armement est en plein essor. Et nombre de ses clients sont Africains.

Un avion de combat Hürjet, de la société Turkish Aerospace Industries (TAI), au salon Teknofest, à Istanbul, le 29 avril 2023. © Diego Cupolo/NurPhoto via AFP

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Publié le 15 octobre 2023 Lecture : 3 minutes.

Merci aux embargos qui nous ont contraints à construire notre propre complexe militaro-industriel, pourraient dire les Turcs, qui, en l’espace de vingt ans, sont devenus des fabricants et des vendeurs d’armes mondialement reconnus. Leur dépendance en matière de défense était de 80% en 2000. Elle n’est plus que de 20%. Régulièrement privée de certaines livraisons par ses propres alliés européens et américains à la suite de son intervention à Chypre (en 1974), et, plus récemment, au motif qu’elle s’en sert pour lutter contre les indépendantistes kurdes du PKK-PYD, la Turquie a décidé de compter sur ses propres forces à partir du début des années 2000.

Près de 4,5 milliards d’exportations

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