Primera – RDC : cinq questions pour comprendre la polémique autour du méga-contrat émirati
Présenté par les autorités de Kinshasa comme une clé de la lutte contre le trafic clandestin de minerais et de la sécurisation de l’est de la RDC, le contrat conclu dans le pays par les Émiratis de Primera fait pourtant l’objet de vives critiques. Explications.
![](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1256,height=628,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2023/09/19/jad20230919-decryptage-primera-gold-1256x628.jpg)
Mine d’or de Kibali, en RDC, le 8 octobre 2021. © MONTAGE JA : Hereward Holland/REUTERS
LE DÉCRYPTAGE DE JA – « En complicité avec nos autorités, ils nous font perdre à tous, puisque cet argent nous appartient, 500 millions de dollars chaque mois. » Depuis que, le 26 août dernier, le prix Nobel de la paix 2018, et potentiel candidat à la prochaine élection présidentielle, Denis Mukwege, a publiquement exprimé des doutes sur le contrat signé par la société émiratie Primera en RDC, le sujet enflamme le pays. Obligeant le ministre des Finances Nicolas Kazadi, son homologue de la Communication et des médias Patrick Muyaya, ainsi que le directeur de cabinet adjoint du chef de l’État, André Wameso à organiser un point presse pour tenter de désamorcer la crise, et de faire preuve de transparence sur un dossier qui, selon ses détracteurs, en manque cruellement.
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
![Image](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=137,height=137,fit=cover/build/2023/images/poool-illustration.png)
Les plus lus
- Au Gabon, bars et discothèques peinent encore à passer la nuit
- Photographie : 1904, l’horreur de la colonisation du Congo dans l’objectif de la missionnaire Alice Seeley Harris
- Au Cameroun, Paul Biya proroge le mandat des députés et conseillers municipaux
- « Ma mère me dit : “Quitte ce pays de racistes” », les Africains de France face à la montée du RN
- Achille Mbembe : « En France, la parole raciste a cessé d’être considérée comme scandaleuse »