Massacre du 28-Septembre : un an de procès, et une justice qui se fait toujours attendre

Le 28 septembre 2022 s’ouvrait le procès du massacre du stade de Conakry. Retour sur les moments clés de cette procédure hors normes, marquée par la confrontation entre l’ancien président Moussa Dadis Camara et Toumba Diakité, l’homme qui lui a tiré une balle dans la tête il y a quatorze ans.

L’ancien président guinéen Moussa Dadis Camara lors de son procès à Conakry, en Guinée, le 28 septembre 2022. © Souleymane Camara / Reuters

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Publié le 28 septembre 2023 Lecture : 8 minutes.

Le 28 septembre a longtemps été l’occasion de commémorer le massacre perpétré en 2009 au stade de Conakry et d’en appeler à la justice. Désormais, cette date correspond aussi à l’ouverture du procès des responsables présumés, il y a tout juste un an.

Le 28 septembre 2009, 157 personnes ont été tuées, des milliers d’autres blessées et 109 femmes ont été violées en marge d’une manifestation de l’opposition venue dire son hostilité au maintien du capitaine Moussa Dadis Camara au pouvoir. Le procès, très attendu, s’est ouvert un an après l’arrivée au pouvoir de Mamadi Doumbouya, devant le tribunal de Dixinn, à Conakry.

À ce jour, seule une partie de la très longue liste de victimes qui se sont constituées parties civiles (elles sont près de 700) a été entendue. Entre trous de mémoire et témoignages accablants, les onze accusés ont pu défendre « leur » vérité, mais les audiences sont encore loin d’être terminées. Retour sur cinq moments clés de ce ballet judiciaire historique.

1. Doumbouya, le grand absent

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