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Coups d’État au Sahel : comment expliquer l’exception guinéenne ?
![Le colonel Assimi Goïta, président de la transition au Mali, lors de la cérémonie d’investiture à Bamako, le 7 juin 2021. Colonel Assimi Goita, leader of two military coups and new interim president, poses with the lawyers during his inauguration ceremony in Bamako, Mali June 7, 2021.
© MONTAGE JA : Amadou Keita/REUTERS](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=72,height=88,fit=crop,gravity=0.5000x0.5000/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2023/10/24/jad20231024-eco-serie-sahel-intro-sans-cartouche.jpg)
Sahel, des coups qui coûtent
De la Guinée au Niger, en passant par le Burkina Faso et le Mali, les putschistes ont pu s’appuyer sur un terreau fertile, celui d’un mécontentement social grandissant, pour s’emparer du pouvoir face aux autorités souvent mal élues, une situation sécuritaire instable et un développement économique qui stagne. Après les scènes de liesse initiales, Jeune Afrique dresse un premier bilan socioéconomique.
SAHEL : DES COUPS QUI COÛTENT (4/4) – L’annonce est presque passée inaperçue, mais a surpris les observateurs avertis. En juillet, pour quelques dollars de plus, la Guinée a été admise par la Banque mondiale dans la catégorie des pays à revenus intermédiaires. Alors que la barre était fixée à 1 036 dollars, en 2022, le revenu par habitants du pays a atteint 1 180 dollars. « Cet accroissement de revenu est le résultat des performances économiques enregistrées par la Guinée ces dernières années », a noté l’institution établie à Washington.
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![Le colonel Assimi Goïta, président de la transition au Mali, lors de la cérémonie d’investiture à Bamako, le 7 juin 2021. Colonel Assimi Goita, leader of two military coups and new interim president, poses with the lawyers during his inauguration ceremony in Bamako, Mali June 7, 2021.
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Sahel, des coups qui coûtent
De la Guinée au Niger, en passant par le Burkina Faso et le Mali, les putschistes ont pu s’appuyer sur un terreau fertile, celui d’un mécontentement social grandissant, pour s’emparer du pouvoir face aux autorités souvent mal élues, une situation sécuritaire instable et un développement économique qui stagne. Après les scènes de liesse initiales, Jeune Afrique dresse un premier bilan socioéconomique.
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