Air Algérie, Ethiopian… Qui profite du repli d’Air France au Sahel ?
Sans le principal opérateur de la zone, l’activité était considérablement réduite en août et en septembre dans les trois aéroports sahéliens. Mais certains acteurs sont parvenus à tirer leur épingle du jeu.
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La compagnie française, qui n’assure plus de liaison vers les ‘pays sahéliens, laisse le champ libre à la concurrence. Ici, l’Airbus A318 d’Air France pendant la phase de décollage. © Nicolas Economou / NurPhoto / via AFP)
Depuis le 7 août, Air France ne dessert plus ni le Mali, ni le Burkina Faso, ni le Niger, trois destinations « fortement déconseillées » par le ministère français des Affaires étrangères, une consigne que le pavillon français, dont Paris est actionnaire à hauteur de 28,6 %, respecte.
Une aubaine pour ses concurrents ? Pas forcément, si l’on en croit les chiffres communiqués à Jeune Afrique par le fournisseur de données aériennes OAG : sur la période allant du 15 août au 15 septembre dernier, aucun des trois aéroports n’a fait mieux qu’un an plus tôt, avec une offre cumulée réduite de plus de 40 000 sièges (-23 %).
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