En RDC, le tour de vis de l’administration sur la sous-traitance sème la zizanie

Accusées de travailler dans l’illégalité, 1 200 entreprises ont été radiées par l’Autorité de régulation de la sous-traitance du secteur privé. Mais les opérateurs économiques dénoncent des incohérences et un harcèlement de la part de l’organisme public.

Vu de Kinshasa. © ACCOR

Vu de Kinshasa. © ACCOR

NELLY-FUALDES_2024 LOUISE-MARGOLIN_2024

Publié le 2 octobre 2023 Lecture : 4 minutes.

L’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé (ARSP) serait-elle allée trop loin ? Le 21 septembre, elle a publié un document listant plus de 1 200 entreprises désormais exclues des marchés de sous-traitance en RDC.

Selon Miguel Katemb Kashal, certaines de ces entreprises ne se conforment pas à la loi congolaise encadrant le secteur, qui prévoit que le capital d’un sous-traitant soit détenu à 51 % par des Congolais. D’autres sont soupçonnées de frauder en utilisant des prête-noms ou se font payer à l’étranger, « au mépris de la loi ». Le directeur général évalue le manque à gagner pour l’administration fiscale à environ 8 milliards de dollars.

Sous le choc

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

La rédaction vous recommande

Glencore dit employer « environ 4 000 sous-traitants et près de 7 000 employés » en RDC (ici la mine de cuivre-cobalt de Mutanda, dans le sud-est du pays). © Emmet LIVINGSTONE / AFP.

Comment la RDC veut « capter » les milliards de la sous-traitance

Contenus partenaires