Accusé de « coup d’État institutionnel », Rajoelina en pleine tourmente

Alors que l’opposition malgache se mobilise contre Andry Rajoelina à un mois de la présidentielle, c’est le président du Sénat qui affirme avoir reçu des menaces visant à lui faire renoncer à l’intérim du pouvoir.

Le président malgache sortant, Andry Rajoelina, lors de son premier meeting électoral, le 10 octobre 2023, à Antananarivo. © RIJASOLO / AFP

Le président malgache sortant, Andry Rajoelina, lors de son premier meeting électoral, le 10 octobre 2023, à Antananarivo. © RIJASOLO / AFP

Publié le 11 octobre 2023 Lecture : 4 minutes.

Herimanana Razafimahefa a-t-il mis le feu aux poudres ? Le président du Sénat a remis ce mardi 10 octobre une lettre à la Haute cour constitutionnelle de la Grande Île, dans laquelle il affirme être déterminé à assumer ses fonctions de chef de l’État par intérim. « Nous ne pouvons pas rester les bras croisés face à la situation actuelle qui prévaut dans le pays.[…] Nous voulons œuvrer pour la tenue d’élections totalement libres, propres et transparentes », a-t-il soutenu.

Selon la Constitution malgache, le président du Sénat aurait, en effet, dû prendre l’intérim du président Andry Rajoelina, qui a démissionné de son poste le temps du processus électoral présidentiel. Mais le 8 septembre dernier, la Haute cour constitutionnelle (HCC) avait annoncé qu’elle désignait à sa place un « gouvernement collégial » mené par le Premier ministre Christian Ntsay. Une décision qui serait le résultat de pressions et de menaces, explique Herimanana Razafimahefa.

Coup d’État institutionnel

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