Sahara occidental : cinq questions pour comprendre l’attaque de Smara
Deux jours avant le vote, à l’ONU, portant sur le renouvellement du mandat de la Minurso, des « tirs de projectiles » ont fait un mort et trois blessés, dans la nuit du 28 au 29 octobre, à Smara. Quelles sont les implications de cette attaque d’un nouveau genre revendiquée, depuis, par le Polisario ?
![Véhicules de l’armée du Polisario. © Montage JA : DR](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover,gravity=0.4975x0.5355/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2023/10/31/jad20231031-decryptage-frappes-polisario-maroc.jpg)
Véhicules de l’armée du Polisario. © Montage JA : DR
LE DÉCRYPTAGE DE JA – Le 30 octobre, après un trajet de plus de vingt heures depuis Laâyoune, l’ambulance transportant le cercueil de Hamza Jeafri est arrivée à Sidi Yahya El Gharb, aux environs de Kénitra, où réside sa famille. Ce jour-là, un petit cortège, encadré par les forces de l’ordre, est venu rendre un dernier hommage au jeune homme, seule victime de l’attaque de Smara, survenue dans la nuit du 28 au 29 octobre et qui a aussi fait trois blessés. La nature des cibles et le timing de cette attaque – revendiquée, depuis, par le Polisario – , font entrer le conflit entre le Maroc et le mouvement indépendantiste dans une nouvelle phase.
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