En attendant le « métro », le long parcours d’Abidjan pour fluidifier le trafic
La mobilité demeure l’un des plus gros défis de l’agglomération abidjanaise. Alors que son train urbain ne sera opérationnel qu’en 2025 et que ses routes sont saturées, quel est le coût des embouteillages pour la capitale économique ivoirienne ?
Le chantier de la voie de contournement du centre-ville d’Abidjan, couramment appelée « autoroute Y4 », reliant les communes de Bingerville (Sud-Est) et d’Ébimpé (Nord-Ouest), doit s’achever d’ici à la fin de 2023. Ici, le 26 octobre 2023. © FLICKR GOUVERNEMENT DE COTE D’IVOIRE
Publié le 15 décembre 2023 Lecture : 5 minutes.
Abidjan, mégalopole de demain
Considérée comme un modèle et une vitrine pour l’Afrique de l’Ouest, la capitale économique ivoirienne s’est considérablement transformée. Passé les élections locales de septembre 2023 et à quelques jours du coup d’envoi de « la CAN de l’hospitalité », embarquement sur les bords de la lagune Ébrié.
Malgré les lourds investissements et la multiplication des chantiers engagés ces dernières années dans le cadre du Projet de transport urbain d’Abidjan (PTA), la mobilité dans la capitale économique ivoirienne reste un vrai cauchemar. Les embouteillages y sont récurrents et semblent interminables, à tel point que certains ironisent en disant que faire le trajet entre Abidjan et Yamoussoukro, la capitale politique – soit plus de 200 km –, est plus rapide que de parcourir les 20 km qui séparent les communes abidjanaises du Plateau et de Bingerville.
Manque d’interconnexions
