Au Cameroun, l’opposant Cabral Libii peut-il perdre son parti ?

Robert Kona, fondateur du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN), a déposé une plainte contre Cabral Libii devant le tribunal de première instance du Mayo-Kani à Kaélé (Extrême-Nord). Il l’accuse de lui avoir usurpé sa formation politique. Et compte bien la lui reprendre.

Cabral Libii, le président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN), à Paris, le 28 février 2022. © Bruno Levy pour JA

Cabral Libii, le président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN), à Paris, le 28 février 2022. © Bruno Levy pour JA

YVES-PLUMEY-BOBO_2024

Publié le 22 novembre 2023 Lecture : 4 minutes.

Cabral Libii, président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) est attendu au Tribunal de première instance du Mayo-Kani, à Kaélé (Extrême-Nord), le 4 janvier 2024. Robert Kona, ancien administrateur civil et fondateur du parti, accuse, en effet, celui que beaucoup ont décrit comme « le Macron camerounais » d’avoir profité d’une réunion de la formation politique tenue le 11 mai 2019 dans l’arrondissement de Guidiguis (Mayo-Kani) pour l’évincer et prendre le contrôle de son appareil politique.

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