Au Liberia, Joseph Boakai appelle ses compatriotes à l’unité
Dans son premier discours en tant que futur président, le vétéran de la politique libérienne a souligné que l’élection passée était une victoire pour le pays.
![Joseph Boakai lorsqu’il était vice-président, à Monrovia, le 29 décembre 2017. © SEYLLOU / AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover,gravity=0.4223x0.3625/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2023/11/23/boakai-liberia-scaled.jpg)
Joseph Boakai lorsqu’il était vice-président, à Monrovia, le 29 décembre 2017. © SEYLLOU / AFP
Le nouveau président du Liberia, Joseph Boakai, a appelé à l’unité et au rassemblement derrière lui pour son premier discours depuis qu’il a été élu officiellement à une très courte majorité.
Vétéran de la politique libérienne, Boakai l’a emporté avec 50,64% des voix, contre 49,36% pour son adversaire George Weah, ex-star du football et président sortant. « Les élections sont désormais terminées et nous devons nous unir comme un seul peuple pour reconstruire notre pays », a-t-il déclaré dans un discours devant la presse.
« J’implore tous les Libériens, quels que soient leur origine ethnique, leur pays, leur religion et leur affiliation à un parti politique, de se joindre à nous dans ce voyage pour sauver notre pays », a-t-il dit.
« Nous avons tous gagné »
Dès le 17 novembre, le président sortant a reconnu la victoire de son adversaire au vu de résultats presque finaux, s’attirant les éloges pour favoriser ainsi un transfert de pouvoir non-violent.
« Nous avons tous gagné. Ce qui s’est passé dans notre démocratie au cours des quatre derniers jours est une victoire pour le Liberia et sera un héritage pour nous en tant que peuple et marquera la postérité pour toujours », a souligné le nouveau président âgé de 78 ans.
Il a promis « d’étendre le développement à l’ensemble du pays », en construisant notamment des routes dans la région du sud-est, « négligée depuis des années ».
Comme durant sa campagne, il a rappelé que la lutte contre la corruption sera l’un de ses combats et indiqué qu’il allait mettre en place les prochains jours un plan pour une transition « douce et pacifique ». Il a aussi dit qu’il mènerait une réforme « radicale » de la sécurité et de la justice et ferait respecter l’Etat de droit.
(Avec AFP)
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