Pourquoi la Côte d’Ivoire ne reçoit-elle le financement de la Banque mondiale qu’au compte-gouttes ?
Si la Banque mondiale accuse des retards dans le décaissement des fonds liés à ses programmes d’aide au pays par rapport aux autres institutions de financement, le cadre réglementaire et l’exécution effective des projets n’y sont pas étrangers.
La question du taux de décaissement de la Banque mondiale dans le cadre du programme 2023-2027 avec le gouvernement ivoirien est au cœur des discussions dans les cercles de pouvoir à Abidjan. Et pour cause : les autorités ivoiriennes ont constaté des lenteurs et certains retards de la part de l’institution de Bretton Woods dans le financement des projets de l’État.
En visite le 21 novembre dans les bureaux du Premier ministre, Robert Beugré Mambé, à Abidjan, Marie-Chantal Uwanyiligira, la directrice des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, le Bénin, la Guinée et le Togo, a rassuré son hôte quant au fait que l’institution allait accélérer les décaissements en faveur du pays.
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