Mali, Niger, Burkina Faso, Tchad… Comment l’or du Sahel finance les groupes armés
La cartographie des mines artisanales où s’extrait le métal jaune sahélien recoupe peu ou prou celle des zones d’activité des groupes armés, jihadistes ou non. Une manne qui constitue l’enjeu d’une intense bataille territoriale. Décryptage en infographies.
![Des orpailleurs dans la mine d’or de Ndassima, à 40 km de Bambari, dans la zone contrôlée par la Seleka, dans la partie orientale de la RCA. © MONTAGE JA : THIERRY BRESILION/Anadolu Agency via AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover,gravity=0.6521x0.3348/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2023/12/08/jad20231208-infographietrafic-or-afrique-ouest.jpg)
Des orpailleurs dans la mine d’or de Ndassima, à 40 km de Bambari, dans la zone contrôlée par la Seleka, dans la partie orientale de la RCA. © MONTAGE JA : THIERRY BRESILION/Anadolu Agency via AFP
Publié le 8 décembre 2023 Lecture : 2 minutes.
L’état des lieux dressé par le dernier rapport de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) sur l’exploitation artisanale de l’or sahélien, que nous décryptons en infographies, lève un coin du voile sur les dessous de ce trafic très lucratif. Il montre notamment la manière dont la carte des sites aurifères artisanaux recoupe, en grande partie, les zones d’activité des groupes