Au Cameroun, entre le Canon et le Tonnerre de Yaoundé, l’éternelle rivalité

Depuis leur naissance dans les années 1930, les deux clubs de football mythiques de la capitale camerounaise se livrent une bataille sans merci. Et malgré le déclin des deux équipes, chaque derby continue de déchaîner les passions.

L’écusson du Canon Sportif (alias Kpakum) de Yaoundé et celui du Tonnerre Kalara Club (TKC), les deux grandes équipes de foot de la capitale camerounaise, qui s’opposent depuis plus de 90 ans. © MONTAGE JA

L’écusson du Canon Sportif (alias Kpakum) de Yaoundé et celui du Tonnerre Kalara Club (TKC), les deux grandes équipes de foot de la capitale camerounaise, qui s’opposent depuis plus de 90 ans. © MONTAGE JA

YVES-PLUMEY-BOBO_2024

Publié le 4 février 2024 Lecture : 6 minutes.

Garde devant le Palais présidentiel camerounais. © Antonin Borgeaud
Issu du dossier

Le Cameroun de Paul Biya à l’épreuve du temps

À moins de deux ans de la fin du septième septennat de Paul Biya, Jeune Afrique prend le pouls du pays et décrypte ses perspectives d’évolution. L’élection présidentielle – prévue en 2025 – est déjà dans tous les esprits. De même que l’amélioration des conditions de vie et de la croissance, qui reste en-deçà du potentiel de la première économie de la Cemac.

Sommaire

Au commencement était le Canon. Nous sommes en 1930. Alors que le monde s’apprête à célébrer l’armistice de la Première Guerre mondiale, le commissaire Théodore Paul Marchand, le plus haut responsable de l’administration coloniale française, passionné de football, veut que la commémoration s’accompagne d’une rencontre entre locaux. Or il n’existe alors à Yaoundé qu’un seul club composé de joueurs

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

Dans le même dossier

Mathieu Olivier. © MONTAGE JA

Au Cameroun, l’éternel système B, comme Biya

Le chef de l’État camerounais Paul Biya, au palais présidentiel d’Etoudi, à Yaoundé, le 26 juillet 2022. © STEPHANE LEMOUTON-POOL/SIPA

Au Cameroun, Paul Biya, l’éternel roi des silences