Comment la junte de Tiani a gagné la bataille diplomatique
Au Niger, près de six mois après le coup d’État contre Mohamed Bazoum, ses tombeurs ont engrangé plusieurs victoires de taille sur la scène internationale.
![La création de l’Alliance des États du Sahel (AES), véritable « front kaki » rassemblant les putschistes nigériens, maliens et burkinabè, a ébranlé les certitudes de ceux qui misaient sur l’isolement des juntes de la région. © BOUREIMA HAMA / AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover,gravity=0.5000x0.5000/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2024/01/11/jad20240111-ass-niger.jpg)
La création de l’Alliance des États du Sahel (AES), véritable « front kaki » rassemblant les putschistes nigériens, maliens et burkinabè, a ébranlé les certitudes de ceux qui misaient sur l’isolement des juntes de la région. © BOUREIMA HAMA / AFP
D’abord limité, dans la région, aux échanges avec ses voisins militaires, l’horizon diplomatique de la junte nigérienne s’est élargi en cette fin d’année 2023. Engagés dans une guerre de position pendant près de cinq mois, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et le régime du général Abdourahmane Tiani ont officiellement repris le dialogue par l’entremise du Togolais
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