Enlèvement au Nigeria : une jeune femme tuée, ses cinq sœurs secourues

Nabeeha Al-Kadriyar, kidnappée avec ses cinq sœurs, le 2 janvier, a été tuée par ses ravisseurs après l’expiration du délai imposé pour verser la rançon, suscitant une vague d’émotion et d’indignation au Nigeria.

Un véhicule de police devant l’entrée de l’Université d’Abuja, au lendemain d’un kidnapping, le 2 novembre 2021 (arcchives). © Photo by Kola Sulaimon / AFP

Un véhicule de police devant l’entrée de l’Université d’Abuja, au lendemain d’un kidnapping, le 2 novembre 2021 (arcchives). © Photo by Kola Sulaimon / AFP

Publié le 21 janvier 2024 Lecture : 1 minute.

Le 2 janvier dernier, des hommes armés avaient fait irruption au domicile de la famille Al-Kadriyar, à 25 km du centre-ville d’Abuja, au Nigeria, et enlevé Nabeeha Al-Kadriyar, 21 ans, et ses cinq sœurs. Ce 21 janvier, la police nigériane a annoncé que la jeune femme avait été tuée par ses ravisseurs après l’expiration du délai imposé pour verser la rançon.

Le 20 janvier, la police du territoire de la capitale fédérale (FCT) a secouru les cinq autres soeurs dans la forêt de Kajuru, dans l’État voisin de Kaduna, et les a ramenées dans leur famille, selon un communiqué de la police. Un cousin des filles a confirmé qu’elles étaient de retour dans leur foyer.

la suite après cette publicité

La loi interdit de payer des rançons

L’indignation suscitée par le sort de la sororie a conduit le président nigérian, Bola Ahmed Tinubu, à condamner « la récente vague d’enlèvements et d’attaques de bandits ». Au pouvoir depuis mai 2023, il a fait de la lutte contre l’insécurité l’une de ses principales promesses.

Les enlèvements contre rançon constituent un problème majeur au Nigeria, où des gangs sévissent sur les autoroutes, dans les logements des victimes, et jusque dans des écoles. Ils opèrent depuis des bases situées dans les forêts des États du nord-ouest et du centre du pays. La situation économique du Nigeria pourrait être à l’origine de la hausse de ces kidnappings.

La loi nigériane interdit de payer des rançons aux ravisseurs, mais nombre de familles ont peu confiance dans les autorités et jugent n’avoir pas d’autre choix.

L’enlèvement, en 2014, de 276 écolières, à Chibok, dans le nord-est du Nigeria, par les jihadistes de Boko Haram avait eu un retentissement mondial, mais les kidnappings « quotidiens » sont moins médiatisés.

la suite après cette publicité

(Avec AFP)

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

La rédaction vous recommande

Michelle Obama, Première dame des États-Unis. © DR

#BringBackOurGirls : haro numérique sur Boko Haram !

Contenus partenaires