CAN 2012 : le Sénégal éliminé, la Guinée Équatoriale en quart de finale
Première énorme surprise dans la CAN-2012: le Sénégal et ses attaquants stars s’est fait éliminer dès le premier tour en subissant sa deuxième défaite face à la Guinée équatoriale (2-1), qui prend un billet historique pour les quarts, mercredi à Bata.
La Guinée équatoriale a pris la tête du groupe A avec six points, devant la Zambie (4) et la Libye (1), qui avaient fait match nul 2-2 auparavant. Le Sénégal, lui, subit un revers qui risque de faire couler de l’encre et de la salive du côté de Dakar.
Le Sénégal n’inscrira donc toujours pas le tournoi continental pour la première fois à son palmarès, en dépit d’un secteur offensif à faire pâlir d’envie n’importe quel sélectionneur, avec des buteurs qui brillent dans plusieurs championnats d’Europe, les Sow (France), Papiss Cissé (Allemagne), Ba (Angleterre) et Ndoye (Danemark).
Mais il ne suffit pas d’individualités pour faire une équipe. Il aura manqué un souffle, une envie aux Lions d’Amara Traoré, qui subit un lourd échec personnel, après un parcours de qualifications pourtant excellent.
Lent réveil
Ils se sont réveillés trop tard, et ont subi la loi d’une Guinée équatoriale décidément spécialiste du finish. Quelles sensations ! Elle avait déjà décroché sa victoire dans les derniers instants face à la Libye (1-0) avec un but à la 88e minute. Ce mercredi, l’égalisation de Sow (88e) s’est vu effacer par une superbe frappe signée Kily Alvarez (90e+3), pour faire chavirer de bonheur tout un stade.
Echaudés par la déconvenue subie lors du premier match (défaite 2-1 face à la Zambie) les Sénégalais avaient mis 45 minutes à entrer dans le sujet, Traoré avait tranché dans le vif: exit Niang et Sow du onze de départ ! Les Lions de la Téranga étaient désormais configurés en 4-2-3-1, avec un trio Dia-Ba-Ndoye derrière Papiss Cissé en attaque.
Manque de mordant
Et les Lions affichaient au départ un peu plus de mordant, avec notamment un Dia incisif, lui qui avait remplacé Niang à la pause samedi. Mais à force de buter sur le bloc défensif du Nzalang ("éclair" en langue fang) et son gardien Danilo, et de se montrer chiche en mouvements construits, le Sénégal devenait nerveux. Et plongeait. D’autant que la pelouse, détrempée par un orage qui avait retardé les deux matches, nivelait les valeurs.
Si bien que, porté par son public, Randy Iyanga assenait un coup de tête foudroyant les Lions (62e), sur l’unique occasion nette du Nzalang. Le milieu offensif reprenait un centre dans une défense sénégalaise attentiste, et sur lequel le gardien Coundoul payait son hésitation.
Hésitation, manque d’énergie… Les Lions s’en vont prématurément.
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