La Tunisie prête à compromettre sa Banque centrale pour régler son déficit
Les députés tunisiens se préparent à voter un projet de loi risquant de provoquer une hausse rapide de l’inflation et remettant en question l’indépendance de la Banque centrale.
![Marouane Abassi, gouverneur de la Banque centrale de Tunisie. Son mandat se termine le 16 février 2024. © Yassine Gaidi / Anadolu Agency via AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover,gravity=0.5000x0.5000/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2024/01/31/jad20240131-eco-tunisie-deficit-banque-centrale.jpg)
Marouane Abassi, gouverneur de la Banque centrale de Tunisie. Son mandat se termine le 16 février 2024. © Yassine Gaidi / Anadolu Agency via AFP
En un article unique de neuf lignes, le gouvernement tunisien a fait le choix de l’inflation à court terme et, à long terme, de la sortie de l’orthodoxie monétaire. Le projet de loi, sur lequel les députés se pencheront prochainement, prévoit que la Banque centrale verse au Trésor 7 milliards de dinars (2 milliards d’euros) pour « financer une partie du déficit budgétaire de l’État » de 2024. À
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