Camair-Co hors de la zone de turbulences ?
Si le transporteur aérien camerounais bénéficie d’une stabilité managériale depuis trois ans et améliore ses résultats, il doit encore relever d’importants défis pour que ses indicateurs passent au vert. L’aide de l’État, avec lequel il s’apprête à signer un contrat quinquennal de performance, sera précieuse.
L’un des deux Boeing 737 de la compagnie nationale camerounaise, Camair-Co, sur le tarmac de l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen. © MABOUP
Le Cameroun de Paul Biya à l’épreuve du temps
À moins de deux ans de la fin du septième septennat de Paul Biya, Jeune Afrique prend le pouls du pays et décrypte ses perspectives d’évolution. L’élection présidentielle – prévue en 2025 – est déjà dans tous les esprits. De même que l’amélioration des conditions de vie et de la croissance, qui reste en-deçà du potentiel de la première économie de la Cemac.
La fureur monte, le dimanche 7 janvier, dans le hall de l’aéroport de Douala. Une douzaine de passagers en partance pour Libreville viennent de rater leur vol. L’avion de la Cameroon Airlines Corporation (Camair-Co), qui devait théoriquement décoller à 10 heures, est parti deux heures plus tôt que prévu, sans qu’aucun d’eux ne soit prévenu. « Et personne ne veut nous donner d’explication », peste
