Affaire Bopda au Cameroun : pour les associations de victimes, une course contre la montre
Alors que se poursuivent les enquêtes, les associations s’organisent pour accompagner les victimes, lesquelles redoutent toujours de sortir de l’ombre.
Arrêté dans la nuit du 30 au 31 janvier au Cameroun, l’homme d’affaires est visé par plusieurs plaintes pour agressions sexuelles et viols. Son cas semble avoir ouvert une boîte de Pandore, tant les dénonciations anonymes se multiplient.
Au siège de l’association « Sourires de femmes », au quartier Ngousso à Yaoundé, l’heure est à la mobilisation. Depuis le déclenchement del’affaire Hervé Bopda, cette organisation spécialisée dans la lutte contre les violences faites aux femmes se trouve être le point focal des victimes du présumé prédateur sexuel, en particulier celles résidant dans la capitale camerounaise.
« Nous poursuivons
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Arrêté dans la nuit du 30 au 31 janvier au Cameroun, l’homme d’affaires est visé par plusieurs plaintes pour agressions sexuelles et viols. Son cas semble avoir ouvert une boîte de Pandore, tant les dénonciations anonymes se multiplient.
Soupçonné d’avoir transmis le VIH-sida à plusieurs de ses victimes présumées, Hervé Bopda a été soumis à plusieurs tests, dont la validité est remise en question par la justice et par les avocats de la défense.
Ce 14 février, Hervé Bopda a comparu devant le tribunal de grande instance (TGI) du Wouri, à la suite du dessaisissement du tribunal militaire de Douala pour « incompétence ». Mais le TGI s’est à son tour déclaré incompétent et a renvoyé l’affaire devant le tribunal de première instance de Douala, qui hérite donc de l’affaire.