Pierre Semengue : « Il faut reconnaître une chose à Paul Biya, la patience »
Il a été le premier officier à défiler à la tête de l’armée camerounaise. Il a combattu les rebelles opposés à Ahmadou Ahidjo, déjoué une tentative de coup d’État contre Paul Biya et dirige désormais la Ligue de football professionnel. Rencontre avec le général Semengue.
![Le général Pierre Semengue (à dr.), en 1997, à Yaoundé. © MABOUP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover,gravity=0.6258x0.3062/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2024/02/29/jad20240229-pol-gene_pierre-_semengue.jpg)
Le général Pierre Semengue (à dr.), en 1997, à Yaoundé. © MABOUP
![Ahmadou Ahidjo (à g.), et Paul Biya. © Montage JA : Pierre GUILLAUD/AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=72,height=88,fit=crop,gravity=0.5000x0.5000/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2024/04/05/jad20240405-ass-dossier-cameroun-6-avril.jpg)
Le jour où Paul Biya a vacillé
Il y a quarante ans, le 6 avril 1984, le chef de l’État camerounais échappait à un coup d’État mené par des officiers de sa propre garde républicaine. Un épisode qui l’a profondément marqué et qui continue d’influencer ses stratégies politiques de maintien au pouvoir.
Sous le soleil matinal de Yaoundé, un soldat en treillis garde l’entrée des lieux, à l’ombre d’une guérite en béton. Il reconnaît rapidement le véhicule qui nous amène, jette un œil à l’arrière, où nous nous trouvons, et fait signe d’ouvrir les portes. Non loin de là, quelques personnes sont déjà rassemblées. En tenue civile, elles commentent la cérémonie qui a eu lieu ici même la veille au soir,
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![Ahmadou Ahidjo (à g.), et Paul Biya. © Montage JA : Pierre GUILLAUD/AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=72,height=88,fit=crop,gravity=0.5000x0.5000/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2024/04/05/jad20240405-ass-dossier-cameroun-6-avril.jpg)
Le jour où Paul Biya a vacillé
Il y a quarante ans, le 6 avril 1984, le chef de l’État camerounais échappait à un coup d’État mené par des officiers de sa propre garde républicaine. Un épisode qui l’a profondément marqué et qui continue d’influencer ses stratégies politiques de maintien au pouvoir.
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