Le Kenya décide de suspendre l’envoi de policiers en Haïti
Par cette décision, Nairobi souligne la nécessité d’avoir affaire à une autorité légitime sur place, seul moyen d’endiguer le chaos dans lequel beaucoup de missions internationales se sont embourbées.
![Le Premier ministre haïtien Ariel Henry à l’Université internationale des États-Unis à Nairobi, le 1er mars 2024. © Andrew Kasuku/AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover,gravity=0.3756x0.1326/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2024/03/15/jad20240315-ass-kenya-haiti-ariel-henry.jpg)
Le Premier ministre haïtien Ariel Henry à l’Université internationale des États-Unis à Nairobi, le 1er mars 2024. © Andrew Kasuku/AP/SIPA
Comme un avertissement, le 4 mars dernier, les gangs avaient assiégé l’aéroport pour empêcher Ariel Henry de rentrer en Haïti depuis le Kenya, le menaçant d’une guerre civile s’il revenait. Acculé, le Premier ministre a fini par démissionner une semaine plus tard. « Le gouvernement que je dirige démissionnera immédiatement après l’installation d’un conseil [de transition] », a-t-il déclaré dans un
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