En Afrique du Sud, séisme à l’Assemblée nationale

La présidente du Parlement, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, est rattrapée par des soupçons de corruption datant de l’époque où elle était ministre de la Défense. Elle a démissionné et s’est présentée à la police pour être mise en examen, à deux mois des élections générales.

L’ancienne présidente de l’Assemblée nationale Nosiviwe Mapisa-Nqakula se tient sur le banc des accusés lors de sa comparution devant le tribunal de première instance de Pretoria, le 4 avril 2024. © PHILL MAGAKOE/AFP

L’ancienne présidente de l’Assemblée nationale Nosiviwe Mapisa-Nqakula se tient sur le banc des accusés lors de sa comparution devant le tribunal de première instance de Pretoria, le 4 avril 2024. © PHILL MAGAKOE/AFP

Publié le 4 avril 2024 Lecture : 3 minutes.

Ses cris pour appeler au calme n’animeront plus les sessions parlementaires. « De l’ordre ! » hurlait régulièrement Nosiviwe Mapisa-Nqakula depuis son fauteuil de présidente de l’Assemblée nationale. Son autorité a été durablement ébranlée par la perquisition de sa résidence de Johannesburg, le 19 mars 2024. Plutôt que d’affronter ses pairs, Nosiviwe Mapisa-Nqakula s’était mise en retrait du

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