Le FMI et la Banque mondiale allègent la dette de 1,9 milliards de dollars

En moins de quatre années, le Congo-Brazzaville a rempli les conditions nécessaires à la révision de sa dette par le FMI et la Banque Mondiale. Les deux institutions l’ont donc revue à la baisse en lui amputant 1,9 milliards de dollars.

Le FMI et la Banque mondiale ont revu à la baisse la dette du Congo © D.R

Le FMI et la Banque mondiale ont revu à la baisse la dette du Congo © D.R

Publié le 28 janvier 2010 Lecture : 1 minute.

Le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale ont annoncé jeudi avoir entériné un accord qui permettra la réduction de la dette extérieure du Congo-Brazzaville de 1,9 milliard de dollars.

La plus haute instance de décision des deux institutions, leur conseil d’administration, a approuvé cet accord issu d’une négociation démarrée en 2006, ont-elles indiqué dans un communiqué.

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Cet accord "engendrera des économies totales sur le service de la dette de 1,9 milliard de dollars, dont 1,7 milliard dans le cadre de l’initiative pour les Pays pauvres très endettés (PPTE) et 201,3 millions de dollars dans le cadre de l’initiative de réduction de la dette multilatérale", ont précisé le FMI et la Banque mondiale.

Objectifs atteints

Les deux institutions de Washington ont félicité les autorités congolaises, qui ont atteint tous les objectifs qui leur avaient été fixés, "qui étaient pourtant intransigeants".

Elles ont "entièrement mis en oeuvre les mesures liées à la stratégie nationale de réduction de la pauvreté, la stabilité macroéconomique, la gestion des finances publiques et du secteur pétrolier, au mode de gouvernement, ainsi que des réformes dans les secteurs de la santé et de l’éducation, et de la gestion de la dette", ont souligné le FMI et la Banque mondiale.

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L’économie du Congo est, selon la Banque mondiale, "fortement dominée par le secteur pétrolier, qui en 2008 représentait 65% de son produit intérieur brut, 92% de ses exportations et 85% des recettes fiscales", tandis que "le secteur non pétrolier, en particulier l’industrie, reste sous développé en dépit du grand potentiel" du pays.

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